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Cassel : le jardin des Récollets rouvre ses portes sur une explosion de bulbes

C’est la fin de la pause hivernale pour le jardin des Récollets, à Cassel. Depuis quelques années, les propriétaires anticipent la réouverture pour permettre au public d’apprécier l’explosion des bulbes, de plus en plus précoce.
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« En une nuit, ça a changé puisque les tulipes n’étaient pas encore sorties hier », observe Emmanuel De Quillacq en faisant le tour du propriétaire. Classé « jardin remarquable », le jardin des Récollets a officiellement rouvert ses portes cette semaine, à Cassel. « Il y a quelques années, on rouvrait à partir de la mi-avril mais aujourd’hui, tout a tendance à aller plus vite alors on anticipe nous aussi », explique le maître des lieux.

Les narcisses sont en fleurs, les tulipes commencent tout juste à éclore… « Ça va bientôt être une explosion de couleurs », sourit Emmanuel De Quillacq, qui apprécie tout particulièrement cette période de l’année. Celle du renouveau. Du recommencement. Jardinier chevronné, le Casselois se rend pourtant compte, au fil des années, des petits changements. « Regardez, les rhododendrons commencent déjà à fleurir alors que, d’habitude, c’est plutôt en mai. » Certaines variétés tardives sont elles aussi déjà en fleurs.

Les œils-de-bœuf qui trouent les haies offrent un autre regard sur la campagne environnante.
Les œils-de-bœuf qui trouent les haies offrent un autre regard sur la campagne environnante.

Sur un hectare et demi, le jardin des Récollets offre tout un tas de visages au fil des saisons. Hommage à la Flandre à la fois rigoureuse et fantaisiste, il se décline en chambres de verdure qu’on découvre à la façon d’un labyrinthe. On aime les buis taillés en berlingots, les ifs aux allures de personnages, les œils-de-bœuf qui viennent trouer les haies… Et puis, en ce début de printemps, on savoure ces milliers de fleurs qui repartiront avant l’été. « Si les narcisses reviennent chaque année, c’est différent pour les tulipes. On en a encore replanté des milliers cette année, glisse Emmanuel De Quillacq. On les achète aux Pays-Bas. »

Patron des lieux, Emmanuel De Quillacq n’a pas chômé cet hiver.
Patron des lieux, Emmanuel De Quillacq n’a pas chômé cet hiver.

Des milliers de fleurs repiquées, deux cents houx ajoutés… Le Casselois n’a pas chômé pendant la pause hivernale. « C’est même, je pense, la saison où il y a le plus de travail ! On nettoie tout, on refait les massifs, on replante, on a refait de nouvelles allées, et puis on taille tout ! » Parmi les premiers visiteurs de l’année, Marie-Claire et Patrice, d’Orchies, ont découvert le site ce week-end. « Ça fait un temps fou qu’on avait envie de venir, c’est absolument magnifique », commentent-ils.

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